Les entreprises de Travaux Publics s’engagent pour limiter l’impact environnemental des chantiers
L’année 2009, à marqué la véritable impulsion au sein de la profession des Travaux Publics de la volonté de s’engager collectivement dans la mise en œuvre des orientations du grenelle de l’environnement, pour favoriser la compétitivité écologique à des conditions économiques acceptables.
Est signée à cette époque la première convention d’engagement volontaire des acteurs de conception, réalisation et maintenance des infrastructures routières, voirie et espace public urbain entre la FNTP, l’USIRF, les Terrassiers de France, SYNTEC, le MEDDE et l’Assemblée des départements de France. Cette convention s’est révélée être un fort accélérateur de projets et a donné lieu à une nouvelle convention pour la période 2013-2017.
Concernant le recyclage des matériaux, c’est un des objectifs de cette convention visant notamment la préservation des ressources non renouvelables. Concrètement, cela se traduit par exemple par :
– la réintroduction des agrégats d’enrobés dans les formules d’enrobés bitumineux issus de la déconstruction routière (taux de réintroduction de 12% en 2012, objectif de +15% en 2017),
– le retraitement des surfaces en place des chaussées à l’émulsion ou aux liants hydrauliques,
– le réemploi ou la valorisation des matériaux géologiques naturels excavés sur les chantiers (10% en 2012 et objectif de 80% en 2017).
Dans un autre domaine, la fabrication d’enrobés tièdes (objectif de 30% en 2017 contre 3% en 2012) participe à la réduction les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie,
Tous ces nouveaux procédés démontrent la capacité d’innovation des entreprises de la profession. Pour amplifier ce processus, la profession et les entreprises comptent sur le soutien des maîtres d’ouvrages publics, ce qui sous-tend sans doute un cadre rénové, favorisant l’expérimentation.
En Bretagne, à ce jour une déclinaison de la convention nationale a été signée dans les Côtes d’Armor et une réflexion est engagée dans le Finistère. C’est l’occasion pour les acteurs, de partager des informations, de valoriser des expériences et de promouvoir des bonnes pratiques.