REHAU Eaux pluviales : assurer la pérennité des ouvrages d’infiltration

REHAU Eaux pluviales : assurer la pérennité des ouvrages d’infiltration

Des solutions globales pour le prétraitement et le stockage des précipitations

REHAU Eaux pluvialesInterview auprès de Cynthia Him, Chef de projet « Eaux pluviales » chez REHAU

« Un bassin de rétention de 5 600 m3 à Marseille. »

Quels sont les aspects à prendre en compte dans la mise en œuvre de solutions d’infiltration des eaux pluviales ?

REHAU Eaux pluvialesTout d’abord, il y a le volume utile de stockage à déployer. A ce titre, nous proposons des modules alvéolaires en polypropylène qui présentent un indice de vide de 95 %. Avec leur résistance mécanique élevée, ils peuvent être enterrés sous des voies circulées, comme un parking par exemple. Pour améliorer le bilan carbone lié à leur logistique, ces blocs sont empilables, comme des boîtes d’œufs. Une palette de 1,7 m3 équivaut ainsi à 5,2 m3 utile de bassin. Dans la mesure où un bloc ne pèse que 5,1 kg, la manutention s’en trouve également facilitée. Résultat : les chantiers sont rapides. Ce fût le cas par exemple pour un bassin de 5 600 m3, réalisé à Marseille en 2015 avec nos modules, à une cadence de l’ordre de 600 m3/jour. La rapidité de pose s’explique aussi par une absence de clip d’assemblage, ce qui n’empêche pas un montage en « mur de maçon » pour une robustesse et une stabilité renforcées.

Pour des gains de surface, les bassins sont généralement enterrés. Dès lors, comment se gère leur entretien ?REHAU Eaux pluviales

La pérennité du réservoir est un élément très important. Pour ne pas finir colmaté, le bassin doit pouvoir être inspecté et curé régulièrement. Afin de permettre cela, en conciliant efficacité et coût d’exploitation maîtrisé, nous proposons un canal de sédimentation fermé, dans lequel les fines se déposent. Il n’est donc nécessaire d’hydrocurer que le canal, et non l’ensemble du volume de stockage. Grâce à ce dispositif, l’efficacité du bassin est assurée sur le long terme.

En ville, le ruissellement des eaux pluviales pose la question des particules lessivées…

Oui, c’est pourquoi nous proposons des systèmes de prétraitement, en amont des bassins de rétention. En fonction des besoins, cela peut être une décantation dans un regard, un système de sédimentation, qui permet de récupérer la pollution particulaire, ou encore des systèmes qui absorbent les métaux lourds. Il y a aujourd’hui une demande croissante en matière de prétraitement, en France. Nous participons d’ailleurs au groupe de travail de l’AFNOR autour de la rédaction d’un fascicule sur les filières de traitement des eaux pluviales.

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