Une exploitation améliorée et un usager mieux informé
Contact : Camille Loth, Directeur Marketing chez m2ocity
Avec le télérelevé fixe, il y a du nouveau dans la relève des compteurs d’eau. Cette solution vient ouvrir une troisième voie, plus performante que la relève manuelle des index ou la radio-relève mobile. En effet, la première nécessite le déplacement d’un opérateur sur site, ce qui induit des contraintes pour l’exploitant et l’usager. Celles-ci peuvent être dépassées avec la radio-relève mobile. Les compteurs sont alors équipés par un module radio et la relève s’effectue à l’aide d’un véhicule doté d’un récepteur, circulant dans les rues. La relève s’en trouve facilitée, mais elle ne se fait généralement qu’une à deux fois par an. Une lacune corrigée par le télérelevé fixe.
Celui-ci repose sur le déploiement par un opérateur d’un réseau de télécommunication « bas débit » connectant en permanence les compteurs à un central d’exploitation. « Grâce à notre service, on dispose d’une finesse d’information horaires mise à disposition chaque jour, explique Camille Loth, Directeur Marketing chez m2ocity. À la clé, une meilleure lisibilité de son activité pour l’exploitant. En disposant d’un suivi permanent du couple « offre – demande », celui-ci pourra améliorer le rendement de son réseau. L’usager aura quant à lui une connaissance plus fine de ses consommations. Naturellement, la collecte des données doit s’accompagner d’un traitement de l’information, dont la quintessence sera restituée à l’exploitant et à l’usager, grâce à des portails Internet ou des outils de supervision.
« Un autre avantage majeur est de pouvoir collecter des informations d’autres objets communicants, tels que des compteurs de gaz ou d’électricité. »
La finesse d’analyse du télérelevé fixe assure aussi un meilleur pilotage des infrastructures et de leur renouvellement, en détectant les pertes en ligne. À ce sujet, des sondes fixes sur le réseau permettent de localiser les fuites au mètre près.
Une relève mutualisée
« Un autre avantage majeur du service de télécommunication proposé par m2ocity est de pouvoir collecter des informations d’autres objets communicants, tels que des compteurs de gaz ou d’électricité, annonce Camille Loth. Nous menons actuellement une expérimentation autour d’une collecte mutualisée « eau et gaz » à Pleudihen-sur-Rance (22). Et les possibilités sont infinies : il est aussi envisageable de mesurer la qualité de l’air ou encore de déclencher la collecte d’un point d’apport volontaire de déchets, en fonction de son niveau de remplissage. »
Début 2015, 1 400 000 compteurs d’eau et autres objets communicants étaient raccordés aux réseaux de télérelevé déployés par m2ocity en France. Et l’opérateur compte en connecter 500 000 supplémentaires, cette année. De quoi rendre la ville toujours plus intelligente.