Ces chaufferies industrielles qui passent du fioul au gaz…
Un delta financier avoisinant 20 %
Propos recueillis auprès de Bertrand Fixot, Chargé d’affaires au sein du Groupe SIT
Dans le secteur agroalimentaire, les besoins en chaleur sont des plus importants. En Bretagne, où cette filière est bien implantée, la demande reste largement couverte par des chaudières au fioul lourd. Et même si la hausse des prix de ce combustible connaît actuellement une accalmie, de nombreux exploitants de chaufferie se penchent désormais sur la question d’un changement d’énergie, afin de réaliser des économies.
« L’an passé, le delta financier entre fioul et gaz avoisinait les 20 %, en faveur de ce dernier, explique Bertrand Fixot, Chargé d’affaires au sein du Groupe SIT, société spécialisée en chaufferie industrielle tous combustibles. Par ailleurs, la mise en œuvre d’économiseurs en sortie de fumées permettra de bénéficier de certificats d’économies d’énergie. Il s’agit d’un gain non négligeable, d’autant que ces équipements améliorent le rendement d’une chaudière de 3 à 4 %, grâce à la récupération de calories. »
« Pour les usagers, c’est moins de rejets, mais aussi une chaleur moins chère. »
On le comprend bien : un passage au gaz naturel ou liquéfié peut être rapidement amorti et certains acteurs n’hésitent plus à franchir le pas. « Nous avons récemment installé des chaudières gaz « clé en main » pour des entreprises dans les domaines de l’équarrissage ou de la poissonnerie, évoque Bertrand Fixot. Parallèlement aux installations neuves, il est aussi possible de convertir une chaudière fioul au gaz. Un choix qu’a notamment retenu une cartonnerie morbihannaise, pour laquelle nous avons réalisé une conversion vers du gaz liquéfié. Sur ce projet, nous avons également effectué les remplacements d’équipements ayant permis le passage vers un mode d’exploitation nécessitant une présence humaine moins lourde. Sur de telles conversions, notre mission intègre aussi la démarche de certification de conformité de l’installation modifiée. »
Plus d’économies, moins de rejets
D’ailleurs, au-delà des motivations financières, le choix du gaz peut aussi s’expliquer par des raisons environnementales. « De nouveaux taux d’émissions – plus draconiens – entreront en vigueur au 1er janvier prochain, rappelle Bertrand Fixot. Sans attendre cette échéance, certaines agglomérations du Grand Ouest ont déjà initié la conversion de leurs chaufferies fioul implantées en milieu urbain. Pour les usagers, c’est moins de rejets, mais aussi une chaleur moins chère. »
Le Nerrant
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