Isolant thermique : des performances à considérer sur le long terme
Un coefficient lambda ( λ) durable grâce au verre cellulaire
Interview auprès de François Becquaert, Directeur des ventes « France » chez FOAMGLAS®
La quête de sobriété énergétique dans le bâtiment incite les maîtres d’ouvrage à se tourner vers des isolants présentant une faible conductivité thermique. C’est le fameux coefficient λ (lambda). Or, celui-ci est calculé en sortie d’usine ou laboratoire. Une méthode qui ne permet pas forcément d’appréhender les performances d’un isolant dans la durée.
« Aujourd’hui, les maîtres d’ouvrage et bureaux d’études s’engagent sur une garantie de performance énergétique des bâtiments. »
« Actuellement, les produits en mousse plastique alvéolaire présentent les meilleurs coefficients lambda (λ), mais les performances des ces différents isolants (laine minérale, plastique alvéolaire…) seront conditionnées par leur mise en œuvre, leur stabilité dans le temps et surtout leur tenue à l’humidité explique François Becquaert, Directeur des ventes « France » chez FOAMGLAS®. »
Un isolant étanche à l’eau et à la vapeur
Certains constructeurs privilégient donc des produits qui assurent une isolation thermique sur le long terme. « Aujourd’hui, les maîtres d’ouvrage et bureaux d’études s’engagent sur une garantie de performance énergétique des bâtiments qu’ils conçoivent, observe François Becquaert. Dans ce contexte, la garantie thermique des isolants en verre cellulaire est intéressante. Ce matériau présente un λ de 0,036 à 0,041. C’est moins que d’autres produits, mais comme il est parfaitement étanche à l’eau et à la vapeur, son coefficient ne variera pas dans le temps. Il résiste également à des compressions de 70 t/m2. Tout ça en fait une solution idéale pour les façades, les toitures ou encore les murs enterrés, soumis à de fortes contraintes en termes de pression et d’humidité. »
Un coefficient lambda (λ) inchangé au bout de 21 ans
En termes de retour d’expérience, FOAMGLAS® a procédé à des sondages d’isolants en verre cellulaire ayant dépassé la trentaine d’années. « En 2014, nous avons réalisé un prélèvement sur un immeuble de 1993, à Rambouillet, explique François Becquaert. L’analyse de l’échantillon par le LNE a fait ressortir que le lambda de FOAMGLAS® n’avait subi aucune dépréciation de sa valeur d’origine. Pourrait-on en dire autant avec d’autres isolants ? »