La construction-bois constitue le moteur de croissance de la scierie Quéméré
« L’avenir est de bon augure, car les tendances sont très favorables dans les domaines de l’ossature-bois et de l’auto-construction »
Bruno Quéméré, Gérant
Spécialisée dans la première transformation d’essences locales, la scierie Quéméré a su adapter son activité aux évolutions actuelles de la filière-bois. « Alors que les débouchés locaux ont fortement reculé dans le secteur du mobilier, nous avons pris un virage vers la construction il y a une dizaine d’années, explique Bruno Quéméré. Et l’avenir dans le domaine est de bon augure, car les tendances sont très favorables dans l’ossature-bois et l’auto-construction, pour lesquels notre activité a augmenté de 25 %, l’an dernier. Il faut reconnaître que cette croissance marque le pas en 2012, mais il s’agit là d’un ralentissement davantage lié au contexte économique général du bâtiment ».
En attendant la reprise, la scierie finistérienne se félicite de s’être adaptée aux évolutions des marchés et elle continue à coller aux nouvelles tendances, en développant un projet qui s’inscrit dans l’émergence de la filière du bois-énergie. « Nous venons de finaliser une étude de faisabilité à propos de la création d’une ligne de production de plaquettes forestières, à partir des sciures et des chutes que nous générons. Et il s’avère que la valorisation de nos déchets de bois serait viable, car elle répondrait à la demande de chaufferies locales en projet ou de serristes ayant de gros besoins de chauffage ».
Le développement de l’éco-construction et des énergies renouvelables continuera donc à occuper une place centrale dans le développement de la scierie. « Notre politique d’adaptation et de diversification permet aux Établissements Quéméré d’exister depuis 1920 et d’envisager l’avenir avec confiance ». Un défi permanent pour le chef d’entreprise qui cherche aujourd’hui un repreneur à sa société.
Propos Nils Bruder