CLAIREPUR, la sastifaction opérationnelle et difficultés administratives

L’assainissement non raccordé permet à des collectivités locales de réduire leurs charges d’investissement et de fonctionnement

« Après l’hégémonie du « tout tuyau », hérité des années 1970-1980, on observe aujourd’hui l’émergence d’une nouvelle donne… »
Michel Courcoux, Responsable technique et commercial de Clairepur

Le contexte économique actuel – avec des recettes fiscales et une dotation globale de fonctionnement en berne – incite les collectivités locales à réaliser des économies par tous les moyens. En représentant de lourdes charges d’investissement et de fonctionnement, le traitement des eaux usées n’échappe pas à ce constat. Ainsi, les acteurs publics sont de plus en plus nombreux à se pencher sur des solutions peu onéreuses, comme l’assainissement non collectif (ANC).
« Après l’hégémonie du « tout tuyau », hérité des années 1970-1980, on observe aujourd’hui l’émergence d’une nouvelle donne, analyse Michel Courcoux, spécialiste en micro-stations d’épuration. En effet, le raccordement à tout prix finit par avoir un coût important pour la collectivité. C’est d’autant plus vrai dans le cas des communes de taille modeste, où de nouveaux aménagements urbains pourraient saturer les installations d’épuration en place. C’est pourquoi, le couplage des nouvelles constructions avec un système ANC peut s’avérer intéressant. »
Des eaux traitées, réutilisées pour l’arrosage
Parmi les solutions disponibles, l’infiltration à la parcelle, via un lit d’épandage, est souvent privilégiée. Pour autant, cela requiert des réserves foncières importantes. En milieu urbanisé, une telle contrainte peut être rédhibitoire. « Dans ce cas, la micro-station d’épuration constitue une alternative intéressante, expose Michel Courcoux. En effet, ce type d’équipement – devant faire l’objet d’agréments de la part des ministères de la santé et de l’écologie pour 1 à 20 équivalents-habitants (EH) – a apporté la preuve de son efficacité épurative. Du reste, la micro-station est d’autant mieux entrée dans les mœurs, qu’elle permet également une gestion intelligente de l’assainissement, avec des eaux traitées pouvant être stockées et réutilisées pour l’arrosage des espaces verts ou le nettoyage de matériels, par exemple. Je précise, par ailleurs, que nous distribuons des cuves permettant de traiter jusqu’à 1 500 EH. »
Basé à Lamballe (22), le distributeur insiste enfin sur une particularité bretonne à prendre en compte, au moment de choisir sa micro-station. « Dans la région, les sols étant à dominante argileuse, le système enterré sera soumis à une forte pression hydrostatique, souligne-t-il. C’est pourquoi, il faut privilégier des équipements résistants, en évitant le PVC simple ou la fibre de verre. Afin d’intégrer cette problématique, les parois des micro-stations que nous distribuons sont formées par deux couches en polyéthylène, entre lesquelles une mousse est injectée, formant ainsi un « sandwich » aussi résistant que du béton. Si ce n’est que ces cuves s’installent deux fois plus vite et sans recourir à de gros engins coûteux et pouvant dégrader la zone d’installation. »
CLAIREPUR
5 Rue des Gastadours
22400 Lamballe