Bretagne Epur : La micro-station d’épuration biologique répond aux besoins des usagers non-raccordés au tout-à-l’égout
« La culture fixée est parfaitement adaptée aux collectifs, lotissements ou zones d’activités qui présentent de fortes variations de charges »
Alain Simon, Gérant de Bretagne EPUR
Encore méconnue en France, la micro-station d’épuration – dont le fonctionnement repose sur la culture fixée immergée aérobie – permet de traiter les eaux usées des usagers non-raccordés au tout-à-l’égout : particuliers, collectivités, commerçants, agriculteurs ou industriels. « Système biologique fonctionnant sans ajout d’activateurs, la culture fixée est opérationnelle jusqu’à 2 000 équivalents habitants (EH), en offrant une solution compacte, précise Alain Simon. Par exemple, une installation permettant de traiter des effluents de 200 EH occupe 60 m² au sol. Cette technologie est donc parfaitement adaptée pour les petits et moyens collectifs, les lotissements ou les zones d’activités. Elle apporte aussi une réponse en appui aux stations conventionnelles, arrivées à saturation. Précisons, par ailleurs, que dans le cas des mises en conformité induites par les SPANC, les systèmes EPUR que nous proposons possèdent tous les agréments, jusqu’à 20 EH (sous arrêté de septembre 2009) .tant en version cuves béton qu’en version cuves plastique .
Au-delà de sa compacité et de son efficacité, la micro-station présente aussi l’avantage de générer moins de boues secondaires que les stations à boues activées. De plus, une culture fixée est peu sensible aux variations de charges journalières ou saisonnières. Après une longue période d’inactivité, la reprise se fait rapidement, avec une base bactérienne qui double toutes les 20 minutes jusqu’à équilibre. C’est donc une solution idéale pour tout besoin saisonnier tels les campings bretons, aires des gens du voyage, salles municipales : sports, culturelles excentrées des bourgs,…
Concernant le contexte breton, justement, la micro-station enterrée est particulièrement indiquée dans les secteurs soumis à la « loi littoral ». En effet, comme il est aussi possible d’en enterrer le local technique, ceci permet d’être en phase avec cette loi. Cela permet de se ménager des marges de manœuvre pour la localisation de la station, dans la mesure où tout nouveau bâtiment en surface doit être implanté en continuité avec le tissu urbain existant. Mais ,aujourd’hui, qui voudrait d’une station d’épuration collective comme voisin direct ? »