AS2D, Toitures-terrasses : une étanchéité à l’eau durable
Une membrane d’un seul tenant pour une pose sans joint
Interview auprés de Arnaud Lepage, Gérant d’AS2D
Depuis quelques années, les toitures-terrasses essaiment sur les constructions neuves ou les extensions du Grand Ouest. Au-delà de considérations esthétiques, celles-ci offrent l’opportunité de valoriser une « cinquième façade », jusqu’alors dévolue à des fonctionnalités techniques. Il est ainsi possible d’aménager ces espaces en terrasse à vivre, en jardin, en parking, etc. Sur le plan de l’efficacité énergétique, les toitures végétalisées sont aussi saluées pour leurs performances isolantes.
« Avec l’EPDM, aucun appareil de soudure à chaud n’est nécessaire. »
Cependant, ce choix architectural doit s’accompagner d’une mise en étanchéité à l’eau soignée. Il en va de la longévité du bâtiment. En effet, en cas d’infiltrations, les eaux pluviales finissent par générer de nombreux dégâts : présence d’humidité dans l’isolation, parois endommagées, dégâts des eaux, qualité de l’air intérieur dégradée, formation de moisissures ou de champignons, etc.
Une élasticité de 500 %
« Il y a plusieurs matériaux envisageables pour étanchéifier une toiture-terrasse, mais tous ne présentent pas la même longévité, indique Arnaud Lepage, spécialiste de l’étanchéité. Alors que le PVC, les résines ou les bitumineux nécessitent généralement une reprise au bout de 15 à 20 ans, une membrane en EPDM restera étanche plus de 50 ans. Ce caoutchouc synthétique – celui que nous distribuons est fabriqué aux États-Unis – doit notamment sa durabilité à sa résistance aux rayons UV et à une élasticité – jusqu’à 500 % – qui lui permet de s’adapter aux mouvements du bâtiment dans le temps. Ce caoutchouc peut être posé sur du PVC ou tout autre matériau commençant à fuir. Ça en fait donc une solution idéale pour la rénovation. »
Comme pour de nombreux aspects dans le domaine du bâtiment, une bonne étanchéité tient autant à l’efficacité des produits qu’à la qualité de leur mise en œuvre. « Avec des lais d’EPDM qui atteignent jusqu’à 9,15 m de largeur, la pose peut se faire sans avoir recours à des joints qui sont autant de points faibles dans l’étanchéité à terme, souligne Arnaud Lepage. Dans la mesure où la fixation est assurée avec une colle à froid, aucun appareil de soudure à chaud n’est nécessaire. Ces membranes sont donc aussi bien mobilisables par des professionnels que par des particuliers. »