Superviser les consommations d’un parc de bâtiments et piloter des actions d’économies sans avoir à s’y déplacer
Contact : Frédéric Felten, PDG d’Athemium
Les applications d’automatisation permettent de rendre un bâtiment plus intelligent, afin d’y optimiser les consommations d’énergie et de flux, tout en y améliorant le confort des occupants. Mais pour cela, le gestionnaire du bâtiment concerné doit faire sien le précepte de Socrate : « connais-toi toi-même ».
En effet, avant de se lancer dans une démarche d’automatisation des utilités d’un bâtiment (chauffage, climatisation, éclairage, ventilation…), il faut en 
dresser le profil d’utilisation. « Pour établir l’état zéro d’un immeuble, des boîtiers de collecte d’informations y sont installés, explique Frédéric Felten, spécialiste en domotique. Ces équipements permettent de connaître des paramètres tels que les consommations (électricité, eau, gaz, …)la température, les plages de présence, la luminosité, la qualité de l’air intérieur, etc. » Grâce à ces informations, il est possible de connaître avec précision les postes de dépenses énergétiques. Dans un second temps, la domotique pourra permettre la mise en œuvre d’une régulation – automatique ou via un contrôle à distance – des consommations du site. Cette gestion peut, du reste, s’élargir à un parc entier de bâtiments.
« Un système d’alerte permet de corriger rapidement d’éventuelles dérives de consommations »
« Imaginez un tableau de bord centralisé permettant à la fois de superviser les consommations d’un parc de bâtiments et de piloter des actions d’économies sans avoir à s’y déplacer, évoque Frédéric Felten. À ce titre, nous avons développé un outil de monitoring très intuitif avec un système de double-écran. Sur le premier écran, il y a le relevé d’informations et, sur le second, le plan du bâtiment localisant les données du relevé. Il est ainsi possible de naviguer sur un écran pendant que l’autre se met à jour en parallèle. A cela s’ajoute un système d’alerte qui permet de corriger rapidement d’éventuelles dérives de consommations ou des dysfonctionnement comme une fuite d’eau, par exemple. »
Du bâtiment « intelligent » au bâtiment « apprenant »
Derrière la notion de bâtiment « intelligent » se profile désormais le bâtiment « apprenant ». « Nous travaillons à l’introduction d’algorithmes d’apprentissage dans nos solutions, afin de rendre un bâtiment capable de comprendre lui-même les usages de ses occupants, dans l’optique d’anticiper leurs attentes, explique Frédéric Felten. À terme, cela permettra de réduire les automatismes rentrés « en dur » dans le système de gestion, tout en gardant la main pour garantir le confort des occupants. Mais derrière ces perspectives d’avenir, il faut garder à l’esprit que les applications d’automatisation les plus efficaces sont souvent les plus simples et les plus accessibles. »
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