Microstations et filtres compacts : épuration maximale sur un minimum d’espace
Contact : Romain Esnault, Technico-commercial secteur 56/22/29 chez EC Environnement,
et Jean-Claude ESNAULT, gérant et technico-commercial secteur 35/53 chez EC Environnement, jc.esnault@ec-environnement.fr
Une étanchéité cuverie garantie 20 ans et un abattement de la pollution supérieur à 97 %.
En Bretagne, caractérisée par un habitat dispersé, l’assainissement non collectif représente un enjeu majeur. Alliant performance épuratoire et faible encombrement, les microstations et filtres compacts TRICEL offrent des réponses particulièrement adaptées validés par agréments ministériels, comme l’évoque Romain Esnault, Technico-commercial chez EC Environnement.
Quels sont les avantages de la microstation et du filtre compact pour l’assainissement non collectif (ANC) ?
Ces filières présentent un abattement de la pollution supérieur à 97 %, produisant une eau qui peut être infiltrée dans le sol, notamment grâce à des tubes tuyaux DRENOTUBE contenant du gravier embarqué (70% issu du recyclage industriel) et faciles à mettre en œuvre. Les cuves en plastique polyester à renforcement de fibre de verre (PRV) offrent une résistance comparable aux coques de bateaux (solide comme du béton et léger comme du plastique). Cuves TRICEL fabriquées en France avec une étanchéité garantie 20 ans.
Leur compacité les rend adaptées aux petites parcelles : 12 m² suffisent pour un pavillon, en sachant que la gamme de micro station TRICEL COMBI traite des micro stations plus importantes traitent jusqu’à 380 équivalents-habitants avec possibilité de variation de charge.
Quelles sont les différences principales entre les deux dispositifs ?
La microstation présente un fil d’eau intéressant avec un delta de 7 cm entre les points d’arrivée et de sortie, tout en évitant souvent le recours à une pompe. Son processus biologique nécessite un compresseur pour oxygéner les bactéries, ce qui représente une consommation d’environ 100 €/an. Le filtre compact fonctionne par écoulement gravitaire avec un delta de 1,40 m entre l’entrée et la sortie de cuve, ce qui nécessite parfois une pompe de sortie. Ne consommant pas d’électricité, il est éligible au prêt à taux zéro PTZ. Son filtre en fibre de coco qui est naturellement imputrescible sans renouvellement tolère les variations de charge, ce qui le rend adapté aux résidences secondaires, contrairement à la microstation.
Comment choisir entre les deux systèmes ?
Leurs différences de fonctionnement sont à mettre en perspective avec plusieurs facteurs : nombre d’habitants, topographie du terrain, intermittence ou non, mode de rejet, etc. Une étude de sols permettra aussi de s’orienter vers une solution performante.
Quel est le cheminement classique d’un projet ?
Le processus débute par une étude de faisabilité, puis l’étude de sol qui doit être validée par le SPANC (Service Public d’ANC). Ce dernier vérifie aussi la conception du système et en vérifie la conformité sur le terrain avant le remblayage de la cuve. L’accompagnement administratif que nous apportons inclut la recherche de subventions. Un accompagnement personnalisé peut vous être proposé par EC Environnement. L’installation prend 2 à 3 jours, en sachant que le système peut éventuellement s’assembler sur place pour pallier les contraintes d’accès. Nous assurons la mise en route et une visite après 12-18 mois de fonctionnement. pour mesurer la hauteur des boues et calculer le pas de vidange, qui est en général de 4-5 ans. Nos deux camions-ateliers circulent en Bretagne pour l’entretien et le SAV. En résumé, avec un entretien limité et des coûts maîtrisés, ces dispositifs assurent une gestion optimale des eaux usées.
