Des gammes complètes pour couvrir la globalité du cycle de l’eau
Thomas Gaudebert,
Chef de Marchés Marketing
ACO France
« Un système de prétraitement qui retient 93 % des matières en suspension »
En lien avec l’urbanisation croissante, la gestion des eaux pluviales revêt des enjeux toujours plus importants. Quelles sont les exigences des acteurs en charge de ce sujet ?
Ils souhaitent pouvoir recourir à des solutions qui leur permettent de couvrir le cycle de l’eau de pluie dans sa globalité. Ce cycle comprend : le drainage, la dépollution des eaux collectées, leur stockage, leur infiltration, régulée ou non. Rares sont les fabricants qui maîtrisent l’ensemble de cette chaîne. Sans compter que les gammes de solutions offertes se sont récemment élargies. Concernant le drainage, il existe de nouveaux caniveaux monolithiques 100 % composites qui résistent jusqu’à la classe F900, soit une résistance répondant aux exigences aéroportuaires. En Polyéthylène recyclé et recyclable, ces caniveaux résistent à tous types d’effluents. En termes de couverture, ils sont compatibles avec des aménagements PMR.
Et une fois l’eau drainée ?
Là encore, de nouvelles solutions de prétraitement sont disponibles, dont un système qui utilise un décanteur hydrodynamique pour assurer une première phase de nettoyage des eaux de leurs substances en suspension. Un filtre de substrat réalise la deuxième étape de traitement, ce qui permet de retenir au final 93 % des matières en suspension. Les taux sont tout aussi importants pour les métaux lourds, comme le cuivre ou le zinc. La durée de vie du filtre est de quatre ans. Selon la pluviométrie et le degré de pollution, les surfaces gérées peuvent atteindre 500 m², voire plus.
Qu’en est-il du stockage temporaire des eaux pluviales et de leur restitution au milieu ?
Des bassins en Structures Alvéolaires Ultra Légères – enterrés sous des espaces verts ou des voiries – permettent une rétention et une infiltration des eaux pluviales. Ces réservoirs répondent à des besoins de quelques dizaines de mètres cubes, jusqu’à plusieurs milliers. Les modules ayant un indice de vide de 97 %, un camion peut transporter 337 m3 de réservoir. En sortie de bassin, la restitution peut se faire par infiltration à travers un géotextile qui assure une filtration passive. Grâce à un limiteur de débit à effet vortex, il est aussi possible de réguler le débit de sortie pour une restitution, parfaitement maîtrisée, vers les réseaux.