EVALYS, la RT 2012 a révolutionné les réceptions chantiers

En introduisant une obligation de résultats, la RT 2012 a révolutionné la façon de réceptionner les chantiers

« Le maître d’ouvrage d’une opération est en droit d’exiger que son investissement soit en tout point conforme aux performances dictées par la nouvelle règlementation »
Olivier Clerc, gérant d’Evalys

En introduisant une obligation de résultats sur le plan de la performance énergétique, la RT 2012 n’a pas seulement fait apparaître une nouvelle façon de concevoir et de construire un bâtiment, elle a surtout fait évoluer la façon de réceptionner un chantier. En effet, un maître d’ouvrage ne peut plus se contenter d’assurer un contrôle visuel de l’exécution progressive des lots. Un tel suivi serait insuffisant pour s’assurer de la conformité globale de la construction avec les critères réglementaires actuels. En clair, le maître d’ouvrage doit pouvoir transposer ces exigences sur les épaules des divers corps de métier intervenant au cours du chantier. Pour cela, des contrôles poussés sont nécessaires. Encore faut-il que le maître d’ouvrage dispose de l’expertise et des moyens techniques adéquats pour les réaliser, sans même parler du temps nécessaire.
« La RT 2012 est une véritable révolution qui a introduit une exigence nouvelle de précision dans le secteur du bâtiment, souligne Olivier Clerc. Le texte a également induit un surcoût de la construction. Le maître d’ouvrage d’une opération est donc en droit d’exiger que son investissement soit conforme aux performances dictées par la RT, tant au niveau de l’enveloppe du bâtiment que des installations techniques.
Concernant l’enveloppe, la mise en œuvre de l’isolation ou de l’étanchéité relève quasiment de la marqueterie afin de répondre aux nouvelles règlementations. Il n’est donc plus possible de s’en tenir à une réception superficielle, fondée sur un examen des peintures ou du bardage. Dorénavant, il faut passer tous les éléments composant l’enveloppe au peigne fin. Ces contrôles, réalisés à toutes les phases du chantier, sont généralement édifiants. Nous avons ainsi pu constater que 85 % des isolants insufflés ne présentent pas la bonne densité
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Les équipements de génie climatique constituent aussi un enjeu majeur, puisqu’ils impactent directement la performance énergétique du bâtiment. A ce sujet, on se rend compte que les Documents des Ouvrages Exécutés, produits à l’issue d’une installation, ne font que rarement l’objet de contrôles. Or, la réalisation d’un « état zéro » devrait être systématique, avant le transfert de propriété ou le changement d’exploitant. En effet, pourquoi tolérer qu’une chaudière n’ait qu’un rendement de 91 % à sa mise en service, au lieu des 98 % annoncés. Dans le même esprit, il n’est pas acceptable que des débits de ventilation soient inférieurs de 30 % aux calculs ou encore que des réseaux aérauliques et hydrauliques ne soient pas équilibrés. Toutes ces questions, Evalys se les pose à la place de ses clients et ce, en toute indépendance vis-à-vis des divers intervenants sur le chantier.
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