Valeur énergie Bretagne
Parution septembre 2011
Selon le type de déchets Sodicome vous apporte
une solution globale et en assure la valorisation ou l'élimination
dans le strict respect de la législation.
« Fort de 17 ans d’expérience, nous collaborons
aujourd’hui avec 12 000 clients, répartis
sur 47 départements »
Contact : Philippe LE HANNIER, PDG
Quelles sont les solutions proposées par Sodicome
pour la collecte et le traitement de déchets ?
Notre cœur de métier est la collecte et le
traitement des Déchets d’Activités de Soin
à Risques infectieux (DASRI) et des déchets mercuriels.
A partir de 2002 nous développons notre activité
avec la collecte, le traitement et la valorisation des piles,
des lampes et néons et des déchets d’équipements
électriques et électroniques. Sodicome propose des
solutions englobant la collecte, le transport, l’élimination
ou la valorisation des déchets, avec une spécificité :
la collecte auprès de clients très dispersés
géographiquement.
Quels sont ces clients ?
Des professionnels de santé libéraux, des
particuliers (insulinodépendants, hospitalisation à
domicile), des laboratoires d’analyses médicale,
des maisons de retraite, mais aussi dans des centres hospitaliers
et cliniques privées.
Aujourd’hui, nous collectons environ 12000 clients répartis
sur 47 départements.
Et que deviennent les déchets collectés ?
Nous prenons en charge la collecte et le transfert des déchets
dans un centre agréé et fournissons à nos
clients la preuve de leur élimination ce qui leur permet
d’être en conformité avec la réglementation.
Face à la saturation des centres spécifiques et
pour minimiser les coûts logistiques, nous allons intégrer
une unité de traitement des DASRI par banalisation.
Cette installation est cofinancée par Rennes Métropole,
le Conseil Régional et l'Union Européenne (FEDER
via l’ADEME) et sera opérationnelle au printemps 2012.
(Logo Europe)
Quel est l'intérêt d'un tel projet ?
Ce projet ouvre de nombreuses perspectives économiques
et environnementales, plus encore depuis l’ordonnance du
17 décembre 2010 qui stipule que le broyat n’est
plus assimilé à un déchet mais devient matériau,
notre objectif à terme étant la valorisation de
ces déchets dans des systèmes de chauffage urbains
ou des cimenteries, par exemple. En termes de potentiel de production
de combustible de substitution, il faut signaler que les déchets
de soin sont 8 fois plus calorifiques que des ordures ménagères
classiques.
En lien avec l'efficacité de cette filière, nous
avons deux autres usines en projet en Région Parisienne
et en Centre-Bretagne, avec à la clé une cinquantaine
d'emplois créés en 2014.
Propos recueillis par Nils Bruder