Infiltration des eaux pluviales sur parkings et voiries carrossables
Des dalles alvéolaires qui absorbent jusqu’à 100 litres d’eau par m²
Interview auprès de Olivier Bataille, Manager d’O2D Environnement
En milieu urbain, l’imperméabilisation croissante des sols présente de nombreux effets négatifs : eaux de ruissellement polluées, augmentation des pics de crue, nappes phréatiques appauvries, etc. Ces impacts peuvent être limités, grâce à l’infiltration à la parcelle. Parmi les solutions envisageables, le système de dalles TTE® en remplissage pavé ou engazonné présente l’avantage de répondre aux enjeux de gestion des eaux pluviales, tout en étant carrossable. Dans le cas de voiries végétalisées, des fondations fertiles sont primordiales pour permettre au gazon de s’enraciner.
« Une résistance à la charge verticale de 10 N/mm². »
Tous ces aspects ont été pris en compte sur un parking de 3 000 m2, aménagé à Guipavas (29). « Le parking et ses voies de desserte ont été aménagés avec les dalles TTE® MultidrainPlus – engazonnées sur les stationnements et pavées sur les voiries – qui peuvent absorber jusqu’à 100 litres d’eau par m², explique Olivier Bataille, Manager d’O2D Environnement. Ce système et ses fondations – mélange Terre/Pierre – assurent une fonction de portance. Les dalles présentent une résistance à la charge verticale de 10 N/mm². Les fondations garantissent l’infiltration et l’apport nutritif au gazon. Leur épaisseur a été déterminée en fonction des capacités d’infiltration du sol pour éviter le recours à un bassin de stockage. »
Un éco-matériau recyclable pour un cadre de vie amélioré
À Guipavas, les fondations sont issues à 80 % de matériaux recyclés. (= nous n’avons pas d’informations sur ce fait ?) D’ailleurs, le système mis en place a permis au maître d’ouvrage de s’inscrire dans une démarche d’aménagement durable à plus d’un titre. En effet, les dalles déployées sont issues de matières recyclées et recyclables. Elles sont fabriquées en Allemagne, à partir de plastiques alimentaires souillés de matières organiques (yaourts, emballages, gobelets…). En France, ces sous-produits terminent généralement à l’incinérateur.
« Sur le plan environnemental, le gazon – qui peut représenter de 80 à 90 % de la surface d’un projet – apporte aussi tous les avantages d’une pelouse en ville, ajoute Olivier Bataille. Tout d’abord, il joue un rôle de filtre dépolluant naturel des eaux pluviales. Ensuite, il lutte contre les effets d’îlots de chaleur. Il capte aussi les gaz carboniques et dépoussière l’air. Tout ça pour un entretien limité, en particulier avec le climat du Grand Ouest… »