La surveillance de la qualité de l’eau en laboratoire est maintenant complétée d’une surveillance in situ qui repose sur l’équipement des réseaux d’eau de capteurs intelligents la collecte, le traitement et la restitution en ligne des données mesurées.
« Une solution globale de monitoring de la qualité de l’eau « clé en main » qui permetaux exploitants de se focaliser en toute sérénité sur leur cœur de métier »
Caroline Chau, Responsable Marketing, et Cyrille Lemoine, Conseiller scientifique chez Endetec
Derrière un geste aussi anodin que l’ouverture d’un robinet d’eau potable se cache une multitude d’opérateurs au service de la qualité de ce précieux consommable. Dans ce domaine, la difficulté est non seulement d’atteindre l’excellence sur le plan sanitaire, mais surtout d’assurer la permanence de cette performance dans le temps. A ce titre, il y a en moyenne un incident sanitaire d’origine hydrique par an en France, selon le réseau de surveillance des médecins.
« Que cela soit à l’occasion d’opérations de maintenance ou dans les zones de captage, les risques d’incidents sont nombreux, explique Cyrille Lemoine, spécialiste en monitoring pour la gestion de l’eau potable. Le véritable enjeu est alors de limiter les propagations au maximum. Pour cela, il faut être en mesure de détecter et d’identifier le problème le plus tôt et le plus rapidement possible. A ce sujet, l’exemple de la ville finlandaise de Nokia est révélateur. En 2007, des travaux sur une station d’épuration de 30 000 EH ont provoqué un déversement de boues dans le réseau d’eau potable. Suite à des plaintes de consommateurs, des prélèvements et des analyses ont été réalisés. Seulement voilà, cela a pris plus de 48 h et dans ce laps de temps, 200 personnes ont été hospitalisées et près de 10 000 infectées. A ce grave bilan, ce sont ensuite ajoutés les coûts des travaux de nettoyage des réseaux et de distribution d’eau par camion-citerne durant les 4 mois qu’ont duré ces opérations. »
Des solutions « clé en main »
Dès lors, comment faire pour réduire la portée de ces situations critiques ? Au quotidien, cela passe par un contrôle continu des réseaux, ce qui permet, du reste, d’assurer la qualité de l’eau toute l’année. Pour être menée à bien, cette surveillance repose sur des expertises complémentaires : la mise en place de capteurs sur le réseau, la collecte et le traitement de ces données de terrain en temps réel ou encore le prélèvement et l’analyse d’échantillons. Bien entendu, un audit du réseau – tel que prévu par la loi Grenelle 2 – est également à réaliser.
« Pour les exploitants, l’observation de la qualité de l’eau peut prendre beaucoup de temps, sans compter que les plus petits syndicats d’eau ne disposent pas toujours de ressources humaines et de moyens techniques suffisants, observe Caroline Chau, Responsable Marketing chez Endetec. C’est pourquoi, nous leur proposons des solutions globales de monitoring « clé en main », afin qu’ils puissent mener à bien leur mission de surveillance. Grâce à ces outils qui facilitent l’interprétation des données, et en ayant un interlocuteur unique à leurs côtés, les exploitants peuvent se focaliser en toute sérénité sur leur cœur de métier : distribuer de l’eau potable à leurs usagers. »
ENDETEC
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