Le choix d’une station de phytoépuration
L’assainissement par filtres plantés de macrophytes concilie efficacité, écologie, esthétique et économies
Pierre-Yves Le Deun, Gérant d’Aquagreen
En Bretagne, l’assainissement des eaux usées est une question capitale et des spécialistes, comme le bureau d’études Aquagreen, y apportent des réponses qui intègrent de plus en plus de procédés écologiques, comme les filtres plantés.
Un choix notamment retenu dans le cadre de la construction d’un lotissement à Landéda (10 lots). « Au stade du permis de lotir, nous avons proposé à l’aménageur du nouveau quartier de comparer les coûts entre un assainissement individuel ou collectif, explique Pierre-Yves Le Deun. Et ce dernier s’est révélé deux à trois fois moins cher. Il a donc été décidé de concevoir une station de phytoépuration, ou assainissement par filtres plantés de macrophytes, sur une parcelle de 200 m2. Comme toujours, pour garantir le fonctionnement optimal de l’équipement, nous travaillons avec des installateurs agréés ».
Ce type d’aménagement, qui remplace le lagunage classique, permet également de prendre en compte les besoins des maisons individuelles et des hameaux isolés, avec la filière « jardin d’assainissement » d’Aquatiris, ainsi que des sites industriels. « Il n’y a pas de limite, en termes d’application ».
Et le jardin d’assainissement devrait être appelé à se développer, pour le marché de l’assainissement non collectif. En effet, le 15 décembre dernier, il a été agréé par le Ministère de l’Écologie, après des tests réalisés par le CSTB. « En reconnaissant l’efficience de notre système, l’agrément constitue une étape importante pour mieux le faire connaître. Il s’agit de l’aboutissement d’un travail mené par le réseau Aquatiris. Un regroupement de 35 bureaux d’études, dont cinq sont présents aux côtés d’Aquagreen, en Bretagne : Alter Ecoh, Aqualogik, Diabol’eau, Marielle Hébert et Niaouli. De quoi garantir flexibilité et proximité à nos clients ».
Propos recueillis par Nils Bruder
valeurenergiebretagne.fr