BELENN INGENIERIE

À contre-courant des mesures gouvernementales, Belenn Ingénierie participe à la structuration du photovoltaïque en Bretagne

« Il serait dommage d’en être réduit à exporter ses compétences, alors que la filière est à construire »

Mickaël Feuildet, Gérant

À l’heure où le marché photovoltaïque français connaît un ralentissement, des acteurs comme Belenn Ingénierie regardent résolument vers l’avenir. « Cela fait 11 ans j’œuvre dans le domaine des énergies renouvelables (ENR), précise Mickaël Feuildet, et je suis persuadé qu’elles apportent une contribution capitale pour la production d’électricité en Bretagne. Il est donc important de se mobiliser, alors que l’État se désengage sur le photovoltaïque. Par exemple, le Conseil régional a décidé un plan de soutien à la filière et nous a sollicité pour réaliser le diagnostic du potentiel solaire des lycées bretons ».

Et ce potentiel, Belenn Ingénierie sait bien comment l’exploiter : fort de son expérience antérieure d’installateur, le gérant du bureau d’études assure actuellement la maîtrise d’œuvre des solutions ENR qui équipent Bâtipôle, le futur bâtiment à énergie positive construit par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Côtes d’Armor. « L’accent y est mis sur l’intégration architecturale des panneaux solaires, le building-integrated photovoltaics, avec des modules semi-transparents très esthétiques. Nous utiliserons aussi des panneaux à haut rendement, de l’ordre de 20 %, placés sur un auvent assurant la protection et la recharge de véhicules électriques, ainsi qu’une petite éolienne ».

Par ailleurs, Belenn Ingénierie prend une part active dans le Centre d’Expérimentation et de Formation aux ENR (CEFER). « Nous avons ainsi rédigé un référentiel de formation sur le petit éolien, domaine dans lequel le gérant dispose d’une expérience R&D, et la Fédération Française du Bâtiment fait appel à nous pour former des professionnels. Le CEFER développe également une branche qui réalisera des tests indépendants de nouveaux produits ENR ».

L’avenir dira si l’ensemble de ces démarches volontaristes aura porté ses fruits. « Personnellement, je suis content de pouvoir travailler dans ma région et je n’ai pas envie de changer de métier… il serait dommage d’en être réduit à exporter ses compétences, alors que la filière est à construire ».

www.belenn-ing.com