Armen Industrie : objectifs de la RT 2012 et l’arrivée de la construction à énergie positive
« Contrairement aux idées reçues, la menuiserie n’est responsable que de 10 % des fuites d’air d’un bâtiment »
Pascal Beyou, Président
Forte de sa culture d’entreprise axée sur l’innovation, Armen Industrie 
propose des menuiseries répondant aux critères « basse consommation » dans le neuf, depuis 2009. « En nous lançant dans cette voie, nous pensions que les matériaux seraient remis en cause au regard des objectifs du BBC, évoque Pascal Beyou. Mais il s’avère que les produits standards permettent d’atteindre la labellisation relativement facilement. Le plus important pour y arriver, c’est une pose parfaite permettant de bien imperméabiliser la construction à l’air. Rappelons aussi que, contrairement aux idées reçues, la menuiserie n’est responsable que de 10 % des fuites d’air d’un bâtiment ».
Derrière ces bonnes performances, Pascal Beyou souligne que la RT 2012 pourrait être affinée concernant les fenêtres. « La règlementation prévoit d’optimiser les apports solaires. Cela se traduit notamment par une surface vitrée minimale de 17 % et un facteur solaire le plus élevé possible (Sw). Des protections solaires sont donc nécessaires pour assurer le confort 
d’été. Mais ceux-ci ne protègent pas toujours suffisamment contre les rayons rasants, notamment en hiver. En effet, le « confort d’été » ne concerne pas que la période estivale, mais toute l’année car avec les planchers chauffants, l’inertie est telle que les apports solaires provoquent des élévations de température non maîtrisées. Un compromis pourrait dès lors se trouver, en utilisant des vitrages à contrôle solaire. Il existe aujourd’hui une panoplie de produits offrant divers degrés de filtrage qui s’adaptent à toutes les configurations. Il est à espérer que la loi évolue dans les règles de calcul, pour permettre un meilleur confort».
Au sujet des évolutions réglementaires, Armen Industrie prépare d’ores et déjà l’arrivée de la maison passive et à énergie positive. « En comparaison avec une construction BBC, le passif fixe des valeurs quatre fois plus 
exigeantes aux tests d’infiltrométrie. Pour atteindre de tels résultats, il faut des produits performants. Le triple vitrage est dans ce cas obligatoire. Nous en avons déjà installé en 2010 sur un dossierBBC rénovation pour compenser l’absence de volets roulants, avec un facteur solaire identique à celui d’un double vitrage. Pour aller vers l’énergie positive, nous travaillons actuellement sur bon nombre de solutions, dont des systèmes photovoltaïques intégrés au vitrage ». Une solution qui peut s’avérer intéressante avec des surfaces de fenêtres qui vont augmenter et atteindre jusqu’à 2,80 m de hauteur et 6 m de largeur sur des châssis coulissants de très hautes performances.
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